Qui n’a jamais connu un épisode lombalgique à la suite d’un geste anodin, qui n’aurait normalement jamais dû faire mal au dos ? Effectivement, si vous êtes jeune et en pleine santé, il est probable que le fameux lumbago ne vous ait pas encore touché. Nous allons d’ailleurs expliquer pourquoi… Pour simplifier les choses, laissez-vous guider par votre imagination et mentalisez l’image d’un vase, que vous associerez à une personne ainsi qu’a ce que l’on appellera son Potentiel d’Adaptation (PA), le PA étant à son maximum lorsque le vase se trouve vide.
Parallèlement, on donnera à ce vase la possibilité de se remplir pathologiquement, par toutes ces choses de la vie susceptibles d’altérer l’état de santé. La santé étant définie par un état de complet bien être physique, mental et social.
Nous voilà donc avec des hommes en forme de vase tous plus ou moins remplis par leurs problèmes de santé.
Pour la suite, j’ai didactiquement classé les différentes sources pouvant remplir le vase, en 5 catégories :
1. Age et antécédents personnels
2. Variations génétiques et morphologiques (différence de longueur de jambe, scoliose, pied plat…)
3. Dysfonctions ostéopathiques (Blocages articulaires, tensions musculaires… pas forcément symptomatiques)
4 : Hygiène de vie (sport, nutrition, sommeil …)
5 : Stress et émotions négatives.
Vous devez maintenant avoir une vision différente entre : Mr X : 50ans, douloureux chronique, ancien rugbyman, récemment opéré d’une hernie discale pour la troisièmes fois, scoliotique, insomniaque, fumeur et en surpoids, et pour finir, stressé quotidiennement pas son patron. (Vase plein, PA quasi nul)
Et Mr Y : Diététicien, 25ans, sportif et amoureux (vase vide, PA important)
Très bien, il faut alors comprendre une chose : La plénitude de notre vase est proportionnelle à notre pourcentage de chance (ou pas), de se bloquer le dos en ramassant ses chaussettes.
Si cela vous est déjà arrivé, n’étiez vous pas dans une période de surmenage physique ou/et émotionnelle par hasard ? Sortiez-vous peut-être d’une période durant laquelle vous aviez trop ou mal mangé ? (Le vase est en général bien rempli par la source 4 durant la première semaine de janvier par exemple…)
Heureusement, bien que l’on ne puisse pas vraiment influencer les sources 1 et 2, les sources 3, 4 et 5 sont en perpétuelle évolution et peuvent être plus ou moins maitrisées, par notre propre volonté. Vous êtes en ce moment, j’espère, en train d’arriver vous-même à la conclusion de l’article…
Effectivement, il existe plusieurs façons de vider son vase, reste à chacun de chercher et trouver ses propres stratégies.
Monsieur Etienne a trouvé la sienne et va régulièrement au club de gym (vidange source 4) et chez son ostéopathe qui lui décharge la source 3.
Madame Martin préfère elle, aller « vider son vase » chez le psychologue de temps en temps pour écouler la source 5. Peu importe la manière, l’essentiel est que notre vase ne soit jamais rempli à ras bord, car un simple ramassage de chaussette peut dans ce cas devenir la goutte de trop…